Le Wwoofing c’est quoi ?
Le Wwoofing qu’est ce que c’est ? En plus d’être un mot qui vous fera gagner au Scrabble à coup sûr, le Wwoofing est LE vrai bon moyen de voyager !
Car oui, quand on voyage, on s’attend à quoi ? Aux plages paradisiaques, à ne parler à personne, avoir pour seul ami son mojito ?! Eh bien Non !
Quand on voyage, on cherche avant tout le dépaysement, apprendre à connaître le pays, rencontrer les locaux et pourquoi pas vivre comme eux, avec eux…
Le Wwoofing apporte toutes ces conditions, ce concept qui met en relation des particuliers sensibles à l’agriculture biologique et à l’écologie, permet de vivre une expérience hors du commun avec un seul mot d’ordre : l’échange.
En devenant WWoofer, vous êtes alors, hébergé chez l’habitant, nourri chez un hôte qui échangera avec vous sur les techniques de l’agriculture biologique. Vous pouvez aussi être amener à « travailler » avec des animaux, dans un potager, des champs, tout ça, tout ça !
Le Wwoofing est un concept créé dans les années 70 en Angleterre, et symbolise « World-wide opportunities on orgarnic farms ». Ce réseau mondial a beaucoup évolué depuis, et est devenu internationnal !
Vous avez donc, pour ceux qui ne connaissaient pas, la possibilité de contacter des hôtes à travers le monde grâce au site internet international du Wwoof mais aussi sur le site Helpx.
( Notez que helpx propose le même concept mais élargit sa cible en ne proposant pas que des fermes et établissements bio, mais tous types de volontariat )
Photos @Pinterest
Rencontre avec Lucile, une Wwoofeuse !
J’ai voulu à travers cet article vous faire découvrir cette façon de voyager grâce au Wwoofing, mais rien de tel qu’un petit interview rencontre.
1/ Bonjour Lucile, pourrais-tu te présenter en quelques mots ?
Hé bien j’ai 28 ans, je viens du Sud-Ouest et j’ai toujours voyagé. France, Espagne et Italie pour des courts séjours (à part la France bien sûr !). J’ai aussi vécu trois mois en Irlande et un mois en Écosse avec une semaine de trek toute seule. J’ai ensuite vécu 1 an aux USA où j’ai rencontré mon cher et tendre, et nous sommes partis tous les deux pour 7 mois de backpack en Nouvelle-Zélande !
2/ Comment voyages-tu ? Sac à dos, hôtel ?
Je voyage le plus souvent avec mon sac sur le dos et tout ce qu’il faut dedans. Il m’est arrivé de dormir dans des hôtels, mais très peu. Je fais surtout du camping, des auberges de jeunesse et du wwoofing.
3/ Pourquoi le Wwoofing ?
J’ai entendu parler du wwoofing il y a presque deux ans, et le concept m’avait paru intéressant. Ce que j’aime particulièrement quand je voyage, c’est découvrir la culture du pays, être au plus près des gens et surtout, je n’aime pas rester inactive. Le wwoofing remplit toutes ces conditions. Que tu y restes 1 semaine ou 1 mois, tu crées des liens avec les familles qui resteront dans ta mémoire. Et surtout, le wwoofing (ou le Helpx) permet de découvrir des activités que tu n’aurais jamais pu faire dans ta vie de tous les jours !
4/ Pourrais-tu nous raconter une de tes meilleures ou pires anecdotes de Wwoofing ?
La pire était certainement l’expérience que nous avons à Tuatapere, en Nouvelle-Zélande. Durant la semaine où nous y étions, le couple ne nous a adressé la parole que pendant 15 minutes top chrono. Le boulot était éreintant pour moi (replanter des plantules pour leur commerce d’arbres et de fleurs), mais il était plus sympa pour mon copain qui démontait une pièce. On était logé dans un ancien gymnase, aucun échange donc avec personne si ce n’était notre allemand de collègue wwoofer qui n’était pas intéressant. La meilleure ? C’est dur à dire vu que nous nous sommes plus partout et que nous nous sommes vraiment attachés à tout le monde. Il y a eu cette famille de fermiers, un couple et leurs trois enfants, ou ce couple de quinquagénaires adorable. Il y a eu surtout ce couple de septuagénaires dont la femme avait la maladie de Parkinson à un stade avancé mais qui continuait à se battre et à recevoir des gens. Les quitter nous a un peu brisé le coeur ! Notre expérience la plus … démente dirons-nous, a été la toute première. Nous avons débarqué dans une sorte de cour des miracles, logés dans une grande tente à deux pendant que les 26 autres personnes étaient dans la maison. Le tout avec une seule douche, un seul lavabo, deux toilettes, pas de four et deux brûleurs pour cuisiner… On y est restés en gros 15 jours, ça a été fou, mais nous n’avons pas voulu retenter une telle expérience !!
5/ D’après toi, quels sont les conditions et les « règles » pour être un bon wwoofer, cette expérience est-elle faite pour tous ?
Il faut être ouvert d’esprit. Prêt à faire des choses qui parfois rebutent (nettoyer les déjections des cochons, ramasser celles d’alpagas, pelleter du sable jusqu’à plus sentir ses bras…). Il ne faut pas juger les gens qui ont la bonté de d’accueillir, le respect est une règle essentielle. Même si tu es en vacances, il ne faut pas non plus oublier que tu es là pour bosser, avant d’avoir des heures voire jours de repos. D’un autre côté, il faut faire attention à ne pas se faire avoir, dans le sens où certains hôtes malhonnêtes font cela pour avoir de la main d’oeuvre gratuite et se faire des sous sur le dos des wwoofers, alors que le gîte et le couvert n’équivalent pas à ce que vaut leur travail. En gros, il faut éviter les restaurants, auberges de jeunesse et autres business comme ça. Tout le monde peut être wwoofer, quel que soit l’âge, quelle que soit l’origine, et c’est ça qui fait la force du wwoofing !!
***FIN***
Je remercie Lucile qui tient aussi un carnet de voyage où elle raconte son expérience en Nouvelle-Zélande !
Si vous vouliez partir en voyage, rencontrer un tas de personnes, apprendre, échanger tout en restant actif, vous voilà renseigné 🙂 !
Alors convaincu par le Wwoofing ? Déjà Wwoofer ? N’hésitez pas à partager vos expériences en commentant cet article !
Complètement convaincue par le Wwoofing! Je n’ai qu’une hâte, c’est l’expérimenter!!
J’adore être hébergée dans des familles quand je voyage. J’apprends différemment et surtout je partagee 100 fois plus. Et je suis très sensible aux problématiques de l’environnement. Je mange essentiellement bio donc je suis persuadée que ce serait une expérience super intéressante pour moi.
C’est pas la solution de voyage la plus reposante ou confortable, mais c’est un beau choix de vie et c’est définitivement quelque chose que je veux essayer!! 🙂
Pas encore Wwoofer mais l’idée est intéressante. Il faut juste être sur de ne pas avoir peur de retrousser ses manches dans certaines tâches, être à léecoute et avoir l’esprit ouvert. Mais des expériences certainement très enrichissantes.Merci
Il faut tenter l’expérience je suis d’accord 🙂 sans avoir peur, c’est sûr, de retrousser ses manches 🙂
En grande adepte du wwoofing, je ne peux que confirmer tout ça !
Depuis qu’on a découvert ce moyen alternatif de voyager en 2010, on ne s’en passe plus 🙂 On a déjà passé plus d’un an à wwoofer en tout, chez environ une quinzaine d’hôtes, en restant parfois jusqu’à 4 mois tellement le feeling était bon.
C’est réellement le meilleur moyen de découvrir du pays hors des sentiers battus ! Car nos hôtes sont de parfaits guides locaux 🙂 il y a quelques jours encore notre hôte nous emmenait voir un concert au bord d’une plage en Nouvelle Zélande, petit évènement dont aucun touriste n’était au courant !
Et puis les hôtes peuvent parfois apporter un vrai coup de pouce lorsqu’on a besoin de faire des démarches en arrivant dans un pays, ou même pour trouver du travail.
Amélie, je trouve au contraire que c’est une solution de voyage plutôt reposante et confortable car certes tu dois aider pendant 4 heures mais le reste de la journée est tout à toi pour te relaxer et explorer les environs, de plus tu t’y poses en général pour une semaine ce qui donne le temps de se ressourcer (et de mettre à jour son blog :D) et bien souvent tu as ta propre chambre (ce qui pour nous était bien plus confortable que dormir en tente ou en voiture :D).
A tout cela s’ajoute l’apprentissage de tout un tas de petites compétences qu’on ne soupçonnait pas découvrir un jour ! Et aussi l’apport d’une tonne d’idées sur les manières de vivre durablement et en autonomie. Je pense déjà à accueillir des wwoofers le jour où on s’installera quelque part 🙂