Vous commencez à connaître l’amour ou plutôt la fascination que j’ai pour ce pays, qu’est le Japon, avec le temps et nos différents voyages que nous avons fait. Pourtant, comme je l’ai rappelé il y a quelques jours sur Instagram, entre le Japon et moi, le coup de foudre n’a pas été évident tout de suite…Pourquoi ? Car c’est un pays bouleversant, empreint d’une culture si forte et si différente de la nôtre qu’il m’a fallu plusieurs mois pour prendre conscience de la claque que ce premier roadtrip au Japon m’avait mis…
Aujourd’hui, et après pas moins de 4 voyages tous très différents en terres nippones, je n’ai qu’une hâte c’est de pouvoir y remettre les pieds…
Découverte de l’île d’Ojika
J’avais envie de vous parler d’une île plus particulièrement, une île aux confins du Japon, l’île d’Ojika…Peu connue et complètement occultée par les touristes occidentaux, cette île a pourtant l’air d’avoir tous les atouts que l’on recherche tous…
Elle permet de découvrir un Japon différent et sauvage. Elle promet aussi la découverte de la culture nippone avec la possibilité de dormir et ou de vivre des expériences inoubliables et hors du temps dans des habitations traditionnelles et/ou encore de faire de belles rencontres au détour d’un des sanctuaires ancestraux de cette île encore secrète pour beaucoup…
Géographiquement, l’île d’Ojika se trouve à l’Ouest de Nagasaki et fait partie d’un archipel qui compte 17 petites îles volcaniques. Ensemble, elles forment la commune d’Ojika dont la principale porte donc le même nom. Le fait qu’elle appartienne à la préfecture de Nagasaki, pourtant si connue à l’inverse, la rend à mon sens encore plus attrayante ! Vous ne trouvez pas ?
Tout comme le fut la découverte de la Préfecture de Nara qui elle au contraire est connue pour Nara-City et non pour le reste de son territoire…
Soit, Ojika semble elle, réunir un tas de choses qui m’attire car cela fait partie des choses que j’aime (comme les grands espaces divers et variés mêlant en plus histoire et expériences uniques) mais aussi et surtout, cette île a l’air de répondre à tout ce dont on rêve de vivre, en ce moment après ces mois incertains, la sérénité et le côté exclusif, loin de tout…
Malgré sa petitesse, l’île d’Ojika n’en ai pas moins riche en paysages et sites à visiter de ce que j’en ai vu ici et là sur internet…D’une part, elle bénéficie d’un riche passé grâce à son ancien port de pêche et « de passage » qui lui a permis d’accueillir des bateaux chinois dès le VIIe siècle. Et jusqu’au XVIIe siècle, l’île fut un endroit très prospère, ce qui l’a rendue d’ailleurs, à l’époque, la plus riche des îles Gotô.
Aujourd’hui, ces paysages et son relief particulièrement plats, permettent de la découvrir à vélo en sillonnant entre rizières, côtes et plages sans oublier ses nombreux villages pittoresques.
D’ailleurs, la plus vieille ville de l’île se nomme Fuefuki, elle est encore de nos jours, constituée de maisons traditionnelles japonaises en bois et l’on y trouve tout un tas d’expériences à vivre et à découvrir. Par exemple, on peut visiter une imprimerie et assister à ses ateliers car la jeune propriétaire fait partie de la quatrième génération et a réussi à faire perdurer cette affaire familiale aux confins du Japon bouillonnant…Parallèlement à cela, la déambulation dans la ville de Fuefuki, semble être déjà un voyage à part entière…
Il y a aussi évidement tout un tas de choses nature à faire et à découvrir. J’ai notamment eu un coup de cœur visuel pour la côte rouge d’Akahama… Il y a aussi, pour les amateurs de baignade, la plage de Kakinohama reconnue pour ses eaux translucides et enfin tout au nord de l’île les falaises de Goryodaki ont l’air, elles aussi, de valoir le coup d’œil. Il y a d’ailleurs, une plage de sable sous la falaise, et comme peu de gens y vont, elle est considérée comme une véritable pépite car déserte, une plage privée rien que pour soi…Que demander de plus ?
J’en parlais en début d’article, mais c’est vrai que pour découvrir la culture japonaise et vivre une expérience inoubliable, j’ai toujours recommandé de dormir chez l’habitant où dans les auberges traditionnelles comme les ryokans. Ici sur l’île d’Ojika, il existe des maisons traditionnelles rénovées appelées « Kominka » et où l’on peut vivre ce genre d’expériences en totale immersion, une combinaison parfaite de logements traditionnels japonais et de luxe moderne…
Pour encore plus de dépaysement, l’île voisine, nommée Nozaki, est à 25 minutes en ferry. C’est aussi une surprise, c’est le moins qu’on puisse dire! Aujourd’hui, Nozaki est inhabitée. Cependant, c’était autrefois le lieu de refuge des chrétiens au XIXe siècle. Aujourd’hui, les vestiges des villages de l’île de Nozaki sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO sous le nom de «Les sites chrétiens cachés de la région de Nagasaki». Fou n’est-ce pas ? Visiter des églises du Japon, sur l’une de ses îles les plus reculées…
Eh bien non, il y a en fait un fait encore plus fou: plus de 400 cerfs sauvages vivent sur l’île…
Informations pratiques
Pour ce qui est de la facilité de voyager au Japon, vous êtes souvent nombreux à me demander comment cela se passe…S’il est facile de communiquer etc. Alors il est vrai que ce n’est pas chose facile quand on s’éloigne des grandes villes, et l’île d’Ojika est un endroit qui semble être hors du temps et lointain donc je ne pense pas que ça soit évident, au contraire, mais pas impossible non plus. D’autant plus, qu’il y aurait apparemment, beaucoup de panneaux et d’explications en anglais sur les sites touristiques, ils ont également de très bonnes brochures en anglais que l’on peut récupérer au terminal des ferries…Donc, il serait assez facile de se déplacer sur l’île si vous parlez anglais. Bon à savoir en plus, il y a un locuteur natif anglais qui travaille à l’office du tourisme d’Ojika qui peut répondre à toutes les questions que vous pourriez avoir pendant votre séjour à Ojika.
Pour se déplacer sur l’île, beaucoup conseille la location de vélos pour découvrir Ojika, et celle-ci peut se faire directement au terminal, soit dès l’arrivée en ferry.
Comment s’y rendre ?
La ville de Sasebo (située dans la préfecture de Nagasaki) est la principale porte d’entrée vers l’île d’Ojika, et aussi le moyen le plus rapide. Il y a 2 à 3 bateaux à grande vitesse par jour (selon la saison), et cela prend aussi vite que 90 minutes aller simple. Alternativement, on peut également prendre un ferry régulier qui prend environ 3 heures….
Vous pouvez également prendre un ferry de nuit depuis Hakaka (préfecture de Fukuoka). Une option peut-être pour se préparer à la lenteur de l’île et l’un des moyens les plus relaxants et les plus abordables pour se rendre à Ojika.
Le ferry quitte le port de Hakata à Fukuoka vers minuit et arrive à Ojika tôt le lendemain matin. Il y a des espaces de couchage communs, ou, pour un sur-classement raisonnable, vous pouvez avoir une chambre privée ou semi-privée.
Vous arriverez rafraîchi et prêt pour une journée de détente en profitant de la beauté naturelle et historique de la ville d’Ojika.
Pour tout savoir sur l’île d’Ojika, n’hésitez pas à vous rendre sur ce site internet de l’office de tourisme qui vous permettra sait-on jamais, de prévoir un voyage sur cette île, aux confins du Japon…
Cet article est un post sponsorisé pour l’office de tourisme de l’île d’Ojika. Cet article a pour but de vous faire découvrir cette île calme et hors des sentiers battus mais n’hésitez pas à aller jeter un coup d’oeil au blog Voyapon pour en découvrir davantage sur Ojika.
Magnifique article. Chaque fois que je vous lis j’ai une envie soudaine de partir à l’aventure. Merci de nous faire rêver
super article
sa donne envie de voyager et de découvrir le lieu
super continue ainsi
Oui ça a l’air fou ce coin du Japon ! Merci beaucoup pour ton commentaire 🙂